Les Jumeaux de Corneilla de Francis AGULLO
An de grâce 1057, Ramón Guifred Ier, Comte de Cerdagne fête en son palais sa vingt-deuxième année à la tête du comté. Un deuxième événement s’invite à la fête : une servante du palais met au monde des jumeaux. La maman ne survit pas à l’accouchement. Une évidence, les petits orphelins font preuve d’une étonnante vitalité. Le maître des lieux, témoin de cette miraculeuse naissance, y voit un signe du ciel et va prendre sous son aile les deux nouveaux nés. Dès lors, deux enfants du peuple s’invitent dans un monde qui ne leur était pas destiné. De forte constitution, ils vont bénéficier d’une éducation réservée à la noblesse, grandir culturellement et physiquement, au contact d’un précepteur, jovial Moine érudit. Le palais de Corneilla, creuset providentiel, ne va pas pour autant leur épargner les turbulences de l’époque. Renaud, guerrier dans l’âme, intègre la garde rapprochée du Comte avant d’être promu Chevalier. Son frère, le pacifique et besogneux Thomas, bâtisseur né, amoureux du minéral, est reconnu maître tailleur de pierre. Les croyances, les superstitions, le pouvoir occulte du clergé, vont inexorablement élargir le fossé, qui se creuse en coulisse entre les jumeaux. Époux fidèle et aimant, Thomas victime d’un injuste châtiment, s’accroche à une fascinante révélation divine. Habité par la foi, il aspire à devenir Moine. Sa rencontre avec Martin Péric, jeune berger orphelin, va redonner un nouveau sens à sa vie. Le Chevalier Renaud, en quête de pardon, part en croisade pour le meilleur et pour le pire. La suite, sera un éprouvant chemin de croix, l’insoutenable déchirure de la séparation de deux êtres fusionnels. Mais, c’est écrit, la malédiction orchestrée par d’impitoyables décideurs, n’aura pas raison de l’heureux dénouement. Saint Martin du Canigou, haut lieu de prière, scelle pour l’éternité les retrouvailles inespérées de Renaud et Thomas
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